Bonjour,
Pour le Board Power Draw reporté j'imagine par le driver Nvidia, je constate à peu près la même chose que toi : la RTX3060Ti a un TDP de 220W et la consommation évolue entre 190 et 195 W. C'est lié à l'algorithme de gestion de la consommation. Si j'ai bien compris, le power management s'appuie sur les paramètres suivants (output de nvidia-smi -q sous Linux) :
L'algorithme limite les fréquences pour ne pas dépasser l'Enforced Power Limit, et en pratique il est assez conservateur, puisque je suis toujours au moins 5W en dessous des 200W. Ca explique que sur les cartes récentes le GPU est très souvent "throttled" au motif "software power cap" :
Ceci dit, on peut jouer sur le power limit (nvidia-smi --power-limit=XXX), pour autant qu'on reste entre le Min et le Max (100/220 pour moi). En augmentant la limite à 220W, j'obtiens ça :
Les fréquences d'horloge étant un peu moins bridées par la limitation de consommation, le PPD est un peu meilleur, mais d'après mes calculs le jeu n'en vaut pas la chandelle pour moi en terme de ratio PPD/W.
En revanche, il semble que la bonne solution pour les plus courageux soit de baisser le "power limit", donc de consommer moins, et d'appliquer un overclocking pour maintenir le niveau de PPD. Malheureusement, ma config particulière sous Linux/Unraid (serveur headless) ne me donne pas accès aux paramètres d'OC, je vous passe les détails techniques.
Ceux qui sont sous Windows peuvent essayer avec MSI Afterburner par ex. La difficulté de l'exercice sera de trouver le bon compromis baisse de conso/overclocking qui soit stable tout en maximisant le ration PPD/W. Et là, comme sur tout overclocking, c'est la loterie en fonction du chip que l'on a récupéré, et une question de patience aussi ...
Je suis sûr que beaucoup savaient déjà tout ça, mais sait-on jamais, ça peut intéresser quelqu'un
Pour le Board Power Draw reporté j'imagine par le driver Nvidia, je constate à peu près la même chose que toi : la RTX3060Ti a un TDP de 220W et la consommation évolue entre 190 et 195 W. C'est lié à l'algorithme de gestion de la consommation. Si j'ai bien compris, le power management s'appuie sur les paramètres suivants (output de nvidia-smi -q sous Linux) :
L'algorithme limite les fréquences pour ne pas dépasser l'Enforced Power Limit, et en pratique il est assez conservateur, puisque je suis toujours au moins 5W en dessous des 200W. Ca explique que sur les cartes récentes le GPU est très souvent "throttled" au motif "software power cap" :
Ceci dit, on peut jouer sur le power limit (nvidia-smi --power-limit=XXX), pour autant qu'on reste entre le Min et le Max (100/220 pour moi). En augmentant la limite à 220W, j'obtiens ça :
Les fréquences d'horloge étant un peu moins bridées par la limitation de consommation, le PPD est un peu meilleur, mais d'après mes calculs le jeu n'en vaut pas la chandelle pour moi en terme de ratio PPD/W.
En revanche, il semble que la bonne solution pour les plus courageux soit de baisser le "power limit", donc de consommer moins, et d'appliquer un overclocking pour maintenir le niveau de PPD. Malheureusement, ma config particulière sous Linux/Unraid (serveur headless) ne me donne pas accès aux paramètres d'OC, je vous passe les détails techniques.
Ceux qui sont sous Windows peuvent essayer avec MSI Afterburner par ex. La difficulté de l'exercice sera de trouver le bon compromis baisse de conso/overclocking qui soit stable tout en maximisant le ration PPD/W. Et là, comme sur tout overclocking, c'est la loterie en fonction du chip que l'on a récupéré, et une question de patience aussi ...
Je suis sûr que beaucoup savaient déjà tout ça, mais sait-on jamais, ça peut intéresser quelqu'un
